Le burn-out parental,

ou épuisement maternel

burn out parental

Il vous arrive parfois d’être si fatigué que les nerfs parlent pour vous.

Cris, pleurs, énervement et parfois même violences, vous vous surprenez à faire des choses dont vous n’imaginiez pas être capable.

Vous n’y arrivez plus, vous n’êtes plus positive et vous n’êtes même plus sensible aux pleurs de votre enfant.

Vous faite peut être un burn-out parental, et nous sommes là pour vous aider à en sortir. Découvrez dans cet article qu’est ce que le burn-out parental et comment s’en sortir ?

Qu’est ce qu’un burn-out parental ?

L’épuisement maternel est composé de 3 phases :

  • La 1ère : l’épuisement émotionnel

Chaque individu dispose d’un réservoir d’énergie physique et psychologique. Les tâches domestiques et les responsabilités liées à la vie quotidienne des parents usent petit à petit ce capital énergétique. Le parent va alors se sentir vidé de ses ressources. Il craque, devient irritable épuisé ou déprimé.

  • La 2ème : le détachement émotionnel

Comme l’écrit Stéphanie Allénou, dans son livre témoignage Mère épuisée, « petit à petit, je sens que, de plus en plus, les choses glissent sur moi. Certains réflexes tendent à disparaître. Je suis parfois comme indifférente à ce qui peut arriver à mes enfants. ».
burn out parentalL’auteure décrit bien le détachement émotionnel vis à vis de ses enfants, des autres. Pour se protéger et économiser le peu d’énergie restante, la mère met en place des mécanismes de défense. Elle continue d’accomplir mécaniquement les tâches du quotidien, mais s’en détache émotionnellement afin de ne plus ressentir le sentiment d’être submergée, de ne pas y arriver. Les mères parlent alors de leur impression d’être très loin de leurs enfants, de leur mari et de quotidien.
  • La 3ème : Le reniement

C’est certainement la phase la plus préoccupante.

Le parent prend conscience du fossé qui se creuse entre l’idée qu’il se faisait de la parentalité et la réalité de son quotidien assombri par une hypersensibilité à tout ce qui ne fonctionne pas. Pour les mères, « tous les rêves de super maman s’effondrent, souligne Violaine Guéritault. Elles se sentent en situation d’échec personnel. »

De nombreux symptômes témoignent de ce mal être : perte de confiance, repli sur soi, crises de colère récurrentes. Ils peuvent aboutir à des comportements agressifs envers les enfants.

Le burn-out parental, mais comment en arrive t-on là ?

Aujourd’hui, la société nous montre que la vie est faite de « bon » et « mauvais » modèles, de « normes » et de « codes ».

“Ne fait pas ci”, “ne fait pas ça”, “ne dit pas ci”, “ne va pas là”…

On se doit d’être « meilleur que », de « faire mieux que », on se doit d’être parfait à tout niveau, le travail, la maison, les enfants, le conjoint et pour nous-même aussi !

Bien sûr que d’être sous tous les fronts ça fatigue. Les nuits sont difficiles, la journée on est tendu car IL FAUT s’occuper de bébé, le bain, le repas, les pleurs, et quand il dort ? Et bien IL FAUT que la maison soit propre, rangée, le linge plié, le repas préparé, les rendez-vous pris…

stop

Et si on lâchait prise ?

Il est possible aujourd’hui de faciliter notre quotidien, à condition de ne pas se faire écraser par les « on dit » et les soit disant codes de la société actuelle. Voici donc quelques conseils, tirés souvent de témoignages de mères, ou d’expériences parentales plus sereines.

  1. Réduire le temps de travail d’un des deux parents

C’est clair, un foyer où les deux parents travaillent en temps plein tous les jours, cela ne laisse plus beaucoup de place pour vivre la parentalité, disons plutôt une parentalité positive et sereine.

On rentre du boulot, c’est clairement la course à la montre qui nous attend !

Aller chercher les enfants, rentrer à la maison, les doucher, faire le repas, manger, nettoyer, les coucher et bien sûr le plus tôt possible pour qu’ils ne soient pas trop fatigués le lendemain matin (bon d’accord, c’est surtout pour qu’on soit tranquille au calme et qu’on puisse se poser).

Un ¾ temps, un mi-temps, c’est sûr que cela demande parfois de faire des concessions mais cela n’en vaudrait-il pas la peine si c’est pour vivre votre parentalité plus sereinement ?

  1. Organiser ses journées et optimiser son temps

Anticipez le repas suivant en cuisinant pour deux repas au lieu d’un seul. Cela vous donnera le sentiment d’être libérée d’un poids et d’avoir du temps libre ensuite pour être avec vos enfants.

Ne faite qu’une fois par semaine le grand ménage, et entre temps, nettoyez sans vous rendre malade de la moindre poussière sur la télévision !

Et puis j’opte pour un lave-vaisselle ! Oh quel bonheur cette invention ! et surtout quel gain de temps !

Si vous ne travaillez pas ou peu, intégrez une pause dans votre journée. Je sais, facile à dire, pas facile à faire ! Durant la sieste de bébé, on dit STOP et on se pose au moins une demi-heure. L’idéal est bien sûr de rattraper un peu de sommeil perdu la nuit précédente ! Mais si comme moi vous ne savez pas dormir le jour, le mot d’ordre est REPOS. Télévision, musique apaisante…

Laissez votre corps et votre esprit souffler.

  1. Quand vous êtes avec bébé

Privilégiez le portage lorsque votre enfant est petit, pour vous libérer les mains et lui apporter tout votre réconfort. Vous pourrez ainsi vaquer à quelques occupations simples, cela vous fera gagner du temps, et ça fait du bien à bébé !

portageNON, porter un enfant ne le rend pas associable ! Pas moins autonome et pas non plus gâté ! Il ne manque pas d’air et n’est pas « plié » en quatre non plus !

Pratiquez le co-dodo si votre enfant tète ou biberonne plusieurs fois par nuit. Cela vous permettra de rester allongé et de ne pas vous réveiller complètement. Vous pouvez aussi dormir près de votre enfant lorsqu’il est plus grand s’il en a besoin et vous aussi.

NON, la chambre conjugale n’est pas le seul endroit pour retrouver de l’intimité avec votre conjoint. Devenez des parents hors normes et considérez qu’il suffit d’aller là où bébé n’est pas !

parentalitéNON, votre enfant ne sera pas moins autonome, car selon la théorie de l’attachement : « ce n’est que quand ses besoins de proximité sont satisfaits qu’un individu peut s’éloigner de sa figure d’attachement pour explorer le monde extérieur ».

  1. Accepter d’être aidé

Une copine, mamie, un frère ou une sœur ? Une nounou, une professionnelle de la petite enfance, pour une journée,un soir, ou une nuit… Ou même tout simplement le papa…

N’hésitez pas à passer la main à quelqu’un d’autre pour vous permettre de souffler un peu, vous reposer, penser à vous.

NON, ce n’est pas un signe de faiblesse, ni un signe d’abandon envers votre enfant, c’est simplement le protéger et se donner les moyens de lui offrir le meilleur de vous-même.

  1. Pensez à vous

Souvenez-vous, lorsque vous êtes devenue mère, oh combien cela vous a fait plaisir, après plusieurs semaines de maternage, de vous enfermer dans votre salle de bain, seule, pour vous bichonner !

Epilation, coiffeur, spa, sport, resto entre copine… Pensez à vous! Offrez-vous des moments rien qu’à vous, et relayez-vous avec le papa ou quelqu’un d’autre pour vous libérer un petit temps, 1 fois par mois ou plus, rien que pour vous.

burn out parental

En bref, le burn out parental peut être dangereux si on ne se réveille pas à temps.

Nous avons souhaité vous aider à mieux comprendre, maintenant à vous d’accepter d’être une mère normale, pas parfaite, pas invincible et pas toujours souriante. Mettez de côté la pression qui vous entoure et soufflez, parlez, positivez et relâchez.

RECOMMANDATION :

  • Association Maman Blues:

association maman bluesCette association parentale a pour but de soutenir et d’informer les personnes concernées par la difficulté maternelle ainsi que de diffuser l’information auprès des professionnels de la santé, de la petite enfance, et du secteur social et public dans un cadre totalement gratuit.

Retrouvez du soutient et des témoignages de parents sur leur forum.

Découvrez leur site et les informations relatives à l’association en cliquant ici.

  • Alexandra Lancellotti, Aide maman & nurse de nuit:

Alexandra LancellottiProfessionnelle diplômée, 15 ans d’expérience en maternité, pédiatrie, et crèche. Alexandra propose son aide et son savoir faire aux familles, de jour comme de nuit, dès le retour de la maternité.

Elle pratique en région Parisienne (Paris ouest et banlieue proche, autre secteur sur demande).

Retrouvez plus d’informations relative à son parcours, ses services et ses tarifs sur son site Aide maman et nurse de nuit.

Contact : Alexandra Lancellotti, alex.lancellotti@hotmail.fr, 0621172818.

 

Sourire & grandir

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